Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Coup de coeur, diffusion du samedi 06 octobre 2018 à 22h25

Jean-Pierre, brillant chirurgien, est un homme d'action qui n'a pas pour habitude de s'embarrasser avec les états d'âme des autres, surtout ceux de ses patients. Cette indifférence manifeste se retourne contre lui le jour où il découvre qu'il est atteint d'une grave pathologie cardiaque... Critique : Chirurgien cardiologue de renom, Jean-Pierre Berthelot passe sa vie entre les aéroports et les blocs opératoires du monde entier où il sauve la vie d'enfants pauvres, par le biais de son association d'aide humanitaire. Autant dire que le quotidien de sa progéniture et de ses deux ex-femmes le préoccupe autant que la couleur de sa chemise. Un soir, le brillant professeur est victime d'un malaise cardiaque. Soucieux de préserver son image de sauveur invulnérable, Berthelot choisit l'hôpital public pour se faire opérer en toute discrétion. La première scène a le mérite de l'inattendu : Pierre Arditi, en surchauffe, déboule, tel un superhéros, au chevet d'un petit Cambodgien, bravant des hommes armés. Puis lance un regard pénétré à la caméra... On craint le pire avant de comprendre que tout le téléfilm — très librement inspiré par l'expérience du professeur Alain Deloche, fondateur de l'association La Chaîne de l'espoir — est construit sur le mode de l'autoparodie. ­Insuffler de l'humour à la mésaventure initiatique du ponte abasourdi par l'indigence de l'hôpital public, pourquoi pas ? Mais tout ici relève de la grosse blague lourdaude, sans nuances ni émotions. Et les rôles féminins (la chirurgienne sensible, les infirmières nunuches, les ex-épouses hystériques) ne s'en relèveront pas... — Isabelle Poitte

Le rôle de la moto au cinéma

Coup de coeur, diffusion du samedi 06 octobre 2018 à 12h35

Le rôle de la moto au cinéma

Coup de coeur, diffusion du samedi 22 septembre 2018 à 20h55

Jean-Pierre, brillant chirurgien, est un homme d'action qui n'a pas pour habitude de s'embarrasser avec les états d'âme des autres. Les tourments de ses proches ne l'intéressent pas, ceux de ses patients encore moins. Le médecin s'en tient à son rôle, qu'il juge suffisant : sauver leur vie en les opérant à coeur ouvert. Mais cette indifférence manifeste ne tient plus lorsque Jean-Pierre apprend qu'il est atteint d'une grave pathologie cardiaque. Contraint d'être opéré à son tour, le chirurgien se retrouve, malgré lui, à la place du patient, et se heurte, à ses dépens, à une tout autre réalité... Critique : Chirurgien cardiologue de renom, Jean-Pierre Berthelot passe sa vie entre les aéroports et les blocs opératoires du monde entier où il sauve la vie d'enfants pauvres, par le biais de son association d'aide humanitaire. Autant dire que le quotidien de sa progéniture et de ses deux ex-femmes le préoccupe autant que la couleur de sa chemise. Un soir, le brillant professeur est victime d'un malaise cardiaque. Soucieux de préserver son image de sauveur invulnérable, Berthelot choisit l'hôpital public pour se faire opérer en toute discrétion. La première scène a le mérite de l'inattendu : Pierre Arditi, en surchauffe, déboule, tel un superhéros, au chevet d'un petit Cambodgien, bravant des hommes armés. Puis lance un regard pénétré à la caméra... On craint le pire avant de comprendre que tout le téléfilm — très librement inspiré par l'expérience du professeur Alain Deloche, fondateur de l'association La Chaîne de l'espoir — est construit sur le mode de l'autoparodie. ­Insuffler de l'humour à la mésaventure initiatique du ponte abasourdi par l'indigence de l'hôpital public, pourquoi pas ? Mais tout ici relève de la grosse blague lourdaude, sans nuances ni émotions. Et les rôles féminins (la chirurgienne sensible, les infirmières nunuches, les ex-épouses hystériques) ne s'en relèveront pas... — Isabelle Poitte