Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du mardi 29 mai 2018 à 23h20

Cédric Klapisch observe deux frères et une sœur à peine trentenaires reprendre l'exploitation viticole de leur père à Meursault. Si les acteurs ignorent la sobriété, les scènes de groupe de cette chronique de la vigne sont très réussies. Critique : | Genre : cru honnête. Paris, Barcelone, New York… : Cédric Klapisch n’a jamais filmé que les villes et leurs habitants. Là, il pose sa caméra en pleine nature, en Bourgogne. Coécrit avec Santiago Amigorena, ami de lycée et déjà scénariste du Péril jeune (1994), son film raconte la reprise du domaine familial, à Meursault, par deux frères et une sœur à peine trentenaires, à la suite de la disparition prématurée du père, mort d’avoir respiré des pesticides toute sa vie. Mais la vigne et le vin bio, qui n’avaient encore jamais fait l’objet d’une fiction aussi bien documentée, intéressent moins le réalisateur que les relations humaines. « L’amour, c’est comme le vin, il faut du temps. Ça doit fermenter. Et ce n’est pas toujours pourri au final », philoso­phe-t-on au caveau. Qu’il s’agisse de la fratrie ou du couple, Klapisch reste fidèle à ses marottes : certains protagonistes frisent la caricature (le beau-père notable, la mère intrusive, le vendangeur fanfaron) et les acteurs ignorent la sobriété, Pio Marmaï et François Civil en tête. Les larmes sont également convoquées avec trop de ­facilité dans les scènes intimes mais le cinéaste réussit, comme souvent, les scènes de groupe, notamment lors de la fête qui célèbre la fin des vendanges et donne envie de prendre un aller simple pour la Côte-d’Or.

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du vendredi 18 mai 2018 à 13h30

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du mercredi 16 mai 2018 à 08h35

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du lundi 07 mai 2018 à 16h15

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du dimanche 06 mai 2018 à 09h50

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du vendredi 27 avril 2018 à 22h35

Cédric Klapisch observe deux frères et une sœur à peine trentenaires reprendre l'exploitation viticole de leur père à Meursault. Si les acteurs ignorent la sobriété, les scènes de groupe de cette chronique de la vigne sont très réussies. Critique : | Genre : hymne au terroir. Paris, Barcelone, New York… : Cédric Klapisch n’a jamais filmé que les villes et leurs habitants. Là, il pose sa caméra en pleine nature, en Bourgogne. Et raconte la reprise du domaine familial, à Meursault, par deux frères et une sœur à peine trentenaires, à la suite de la disparition prématurée du père, mort d’avoir respiré des pesticides toute sa vie. Mais la vigne et le vin bio, qui n’avaient encore jamais fait l’objet d’une fiction aussi bien documentée, intéressent moins le réalisateur que les relations humaines. Qu’il s’agisse de la fratrie ou du couple, Klapisch reste, avant tout, fidèle à ses marottes : certains protagonistes frisent la caricature (le beau-père notable, la mère intrusive, le vendangeur fanfaron) et les acteurs ignorent la sobriété. Les larmes sont également convoquées avec trop de ­facilité dans les scènes intimes, mais le cinéaste réussit, comme souvent, les scènes de groupe, notamment lors de la fête qui célèbre la fin des vendanges et donne envie de prendre un aller simple pour Beaune.

Le rôle de la moto au cinéma

Ce qui nous lie, diffusion du mercredi 25 avril 2018 à 21h00

Cédric Klapisch observe deux frères et une sœur à peine trentenaires reprendre l'exploitation viticole de leur père à Meursault. Si les acteurs ignorent la sobriété, les scènes de groupe de cette chronique de la vigne sont très réussies. Critique : Paris, Barcelone, New York... : Cédric Klapisch n'a jamais filmé que les villes et leurs habitants. Là, il pose sa caméra en pleine nature, en Bourgogne. Coécrit avec Santiago Amigorena, ami de lycée et déjà scénariste du Péril jeune (1994), son film raconte la reprise du domaine familial, à Meursault, par deux frères et une soeur à peine trentenaires, à la suite de la disparition prématurée du père, mort d'avoir respiré des pesticides toute sa vie. Mais la vigne et le vin bio, qui n'avaient encore jamais fait l'objet d'une fiction aussi bien documentée, intéressent moins le réalisateur que les relations humaines. « L'amour, c'est comme le vin, il faut du temps. Ça doit fermenter. Et ce n'est pas toujours pourri au final », philoso­phe-t-on au caveau. Qu'il s'agisse de la fratrie ou du couple, Klapisch reste fidèle à ses marottes : certains protagonistes frisent la caricature (le beau-père notable, la mère intrusive, le vendangeur fanfaron) et les acteurs ignorent la sobriété, Pio Marmaï et François Civil en tête. Les larmes sont également convoquées avec trop de ­facilité dans les scènes intimes mais le cinéaste réussit, comme souvent, les scènes de groupe, notamment lors de la fête qui célèbre la fin des vendanges et donne envie de prendre un aller simple pour Beaune. — J.C.